🧠 Déclic de la semaine
Le printemps pointe son nez et les allergies aussi, mais en cette saison ce qui nous pique le plus ce sont les impôts.
On n’aime pas ça ! 😭
Mon sujet du jour sera de rendre la saison un petit peu moins terrible.
(C’est déjà ça non ? 😅)
Chaque année, que l’on soit au Canada ou en France, nous sommes nombreu·x·se à manquer les échéances et coucou les pénalités et les intérêts, de quoi saler un peu plus la facture.
Il faut dire que les impôts ce n’est pas quelque chose qu’on aime, c’est la corvée annuelle. C’est un peu déroutant, à la fois ça nous oblige à affronter la réalité parfois désagréable de nos finances et en plus de devoir payer (double peine).
On peut difficilement se reprocher de procrastiner sur cette activité financière non désirée. Il faut dire que les formulaires de déclaration ne sont pas d’une grande aide. On pourrait même croire que c’est volontaire, je dis ça, je ne dis rien ! 😝
Si ce désamour pour les impôts, quelle que soit sa nature (les taxes, les amendes, etc.) est si fort, c’est parce que nous l’avons intériorisé comme une punition (certaines personnes diraient même du vol). Une des raisons qui pourrait expliquer ce phénomène est notre approche à la soustraction.
À l’école, l’apprentissage des soustractions se fait toujours par la visualisation de quelque chose que l’on perd, exemple : si tu as 4 bonbons, mais que je te retire 3, combien te reste-t-il ? (Ça vous rappelle quelque chose ?!). Nous avons la même approche avec nos impôts (c’est plus sympa les additions 😃).
Dans le monde scientifique, ce phénomène à un nom : « subtraction neglect », c’est notre tendance à préférer l’addition plutôt que considérer la soustraction comme une solution/avantage. Notre façon de voir les impôts comme une soustraction pénible nous empêche de profiter des nombreuses possibilités de déductions fiscales (exemples de déductions fiscales pour le Canada et la France), mais aussi, de comprendre l’intérêt et le fonctionnement de la fiscalité.
Voici des astuces pour vous aider à vous préparer sans avoir l’impression de devoir aller chez le/la dentiste (je ne sais pas pour vous, mais ce n’est pas mon rendez-vous préféré).
Petit rappel : les informations qui vont suivre ne nous dispensent pas de consulter un·e professionnel·le de la fiscalité pour ajuster votre stratégie financière. Elles vous donnent quelques idées pour organiser vos impôts.
Planifiez votre processus fiscal
Cela demande un peu d’efforts au début, mais si vous prenez le temps de planifier votre processus fiscal, il occupera beaucoup moins d’espace dans votre cerveau à long terme. Vous pouvez diviser vos impôts en 4 grandes catégories :
Revenus (tous les petits et grands sous qui passent par vos mains, par exemple gains de vos investissements, salaires, activités professionnelles, etc.)
Déductions (dons de charité, intérêts sur l’hypothèque, les prêts étudiants, dépenses professionnelles, les frais de garde d’enfants, etc.)
Paiements/remboursement d’impôts estimés (calculez une estimation des impôts à payer pour épargner l’argent et si vous avez un remboursement de trop-perçu, pensez à définir comment allez-vous utiliser cet argent)
Délais et autres dates clés (date limite de déclaration d’impôts, date à laquelle vous attendez vos remboursements, etc.)
Gardez la trace de vos formulaires en un seul endroit.
Plutôt que de passer des heures à chercher dans vos courriels ou vos dossiers au moment des impôts, créez un dossier quelque part pour recueillir toutes vos preuves de déduction.
Contactez votre comptable ou votre fiscaliste dès que possible
Si vous faites appel à un·e pro de la fiscalité, pensez à contacter cette personne le plus tôt possible pour éviter toute surprise d’indisponibilité. En plus, les premiers sont toujours mieux servis. Profitez aussi de ce moment pour poser un maximum de questions sur la fiscalité et n’oubliez pas de lui faire part de votre situation financière pour voir les avantages fiscaux qui s’appliquent.
On optimise sa fiscalité, mais aussi son apprentissage !
Payez vos impôts avant qu’il ne soit trop tard
Payer des pénalités sur ses impôts, taxes, amendes, c’est une double peine non ? Alors pour éviter de souffrir de la souffrance 😂, mettez en place un système pour vous souvenir de la date butoir et faites une estimation montant pour vous assurer d’avoir l’argent au moment du paiement.
Maximiser vos contributions déductibles d’impôt
Sans aucun doute, pour rendre la saison des impôts moins piquante, il faut maximiser ses investissements dans les placements qui offrent des déductions fiscales. Il existe de nombreuses solutions, telles que l’épargne-retraite (Régimes Enregistrés d’Épargne-Retraite [REER] pour le Canada et le Plan d’Épargne-Retraite [PER] pour la France.) L’avantage de tirer profit de ces produits financiers est double : vous préparerez votre avenir grâce à la magie des intérêts composés, et vous réduirez également votre revenu imposable afin de payer moins d’impôts.
Mais d’autres solutions existent pour maximiser votre déduction fiscale en toute légalité, parler autour de vous et choisissez la stratégie qui vous convient le mieux. Pour vous aider à initier la conversation, voici deux ressources complémentaires :
📝 L'exercice de la semaine
La prochaine fois que vous croisez la route d’un·e comptable, demandez-lui comment tirer profit des déductions fiscales ?
Je vous invite aussi à faire une liste des questions sur la fiscalité, comme ça, la prochaine fois que vous avez l’occasion de les poser, vous ne serez pas pris au dépourvu.
Rappelez-vous qu’il n’y a pas de bonnes ou mauvaises questions.
💊 Le petit boost
Voyez les impôts comme un moment pour faire le bilan de votre situation financière, mais aussi comme une opportunité d’investir de l’argent sur des choses qui vous tiennent à cœur comme des organismes communautaires, épargne-retraite, etc.
🍭 Mon petit déclic à emporter
Je vous propose deux outils gratuits pour faire vos impôts vous-même (pour les personnes au Canada) :
Vous avez peur de rater la session de Déclic'Gym 💪 ? Pas de panique, vous pouvez la recevoir directement par mail !
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